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Volotea vient concurencer Régional sur le point à point

Le pari de Volotea sur l'aéroport de Bordeaux avec 9 destinations

La jeune compagnie espagnole tente de tirer son épingle du jeu en reliant des capitales régionales attractives

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Destinations

Voici les 52 destinations que vous propose Volotea: Ajaccio, Alghero, Alicante, Ancône, Asturias (Oviedo), Bari, Bastia, Biarritz, Bilbao, Bordeaux, Brindisi, Cagliari, Corfou, Cracovie, Gênes, Grenade, Héraklion / Crete, Ibiza, Kos, Lampedouse, Lille, Lisbonne, Malaga, Metz-Nancy, Milan, Minorque, Munich, Mykonos, Nantes, Olbia, Porto, Palerme, Palma de Majorque, Perpignan, Prague, Reggio de Calabre, Rhodes, Thessalonique, Santander, Saint Jacques de Compostelle, Santorin, Saragosse, Séville, Split, Strasbourg, Toulon, Trieste, Valence, Valladolid, Venise Marco Polo, Vérone et Vigo.


Dans le monde du low-cost, Carlos Muñoz n'est pas un inconnu. C'est même un précurseur en Espagne. Ce fils d'une riche famille ibérique de l'industrie agroalimentaire avait lancé Vueling en 2004. Un beau succès en Europe. La compagnie a d'ailleurs ouvert plusieurs lignes depuis Bordeaux il y a un an.

Désormais, c'est l'aventure de Volotea qu'il tente après celle de Vueling. Polyglotte, Carlos Muñoz a gardé de son long séjour professionnel aux États-Unis un goût pour les décisions pragmatiques et efficaces. Il ne s'est pas lancé sans un concept étudié, un objectif précis. Dans un environnement aérien pourtant très concurrentiel.

« Je suis persuadé qu'il existe un marché pour ces liaisons entre capitales régionales, des villes attractives qui vont voir leurs échanges se multiplier », tranche le patron. La toute jeune compagnie barcelonaise propose ainsi déjà neuf destinations depuis l'aéroport de Bordeaux, ouvertes en moins d'un an : Venise, Malaga, Ajaccio, Bastia, Ibiza, Palerme et Toulon, ainsi que Lille et Strasbourg à partir du mois d'octobre. Elles sont choisies en fonction des résultats des études qui recensent les échanges entre ces métropoles… associées à un certain flair.

Le modèle économique est exactement le même que celui des autres compagnies low-cost. Des réservations en ligne sur Internet, des tarifs attractifs avec des prix d'appel à une vingtaine d'euros l'aller, des surcoûts pour les bagages, un service minimum et surtout des lignes directes sans correspondance pour des destinations qui ne dépassent pas trois heures de vol. « Il faut effectuer autant de rotations que possible pour rentabiliser un avion. Un avion vide au sol coûte plus cher qu'en l'air avec des passagers qui ont payé », résume Edo Friart, directeur du développement français de Volotea.

Petits services en plus

La compagnie propose ainsi des vols dont le prix moyen est de 80 euros l'aller-retour taxes comprises. À ces prix, il sera nécessaire de remplir à 70 % les avions pour rentabiliser l'investissement. D'autant que ce sont des Boeing 717 récents qui ont été choisis, d'une centaine de places, plus petits que ceux des autres compagnies, mais moins chers à l'achat et moins gourmands en carburant.

Carlos Muñoz est persuadé qu'il a trouvé la bonne taille d'appareil et le bon modèle. Il espère aussi attirer la clientèle en se démarquant de la concurrence par quelques détails qu'il juge importants. Le fait, par exemple, d'être placé dans l'avion pour ne pas avoir à courir sur le tarmac, de passer par le hall A de l'aéroport au lieu du low-cost Billi en dépit d'un coût d'utilisation légèrement supérieur pour la compagnie, d'exiger enfin du personnel d'être souriant et courtois. « En avion, on doit tout faire pour faire baisser le stress des passagers. La principale qualité d'un vol vient de là », conclut le PDG.


 

 



12/06/2012
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